MEDIAS

Entretien sur la liberté d’expression de la presse et la responsabilité des journalistes

Dans le souci d’améliorer la liberté d’expression de la presse et la responsabilité des journalistes, quelques recommandations importantes ont été formulées au cours d’un entretien amical entre les jeunes journalistes Africains. Ceci afin de rendre concrète cette liberté et résoudre les différents problèmes qui caractérisent la presse africaine et empêchent les professionnels des médias de bien exercer leur métier. En l’occurrence, l’actualisation des lois africaines fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la nécessité que l’ensemble d’expertises fourni aux médias pour qu’ils puissent concourir à une véritable entreprise des médias, la dotation des lois modernes à l’accès à l’information,  l’effectivité de la dépénalisation des délits de presse…

Les problèmes de liberté d’expression dans certains pays d’Afrique font de temps à autre allusion à 3 faits essentiels notamment, le boom numérique, des lois et les recommandations. S’agissant du boom numérique, ceci est visible dans la mesure où, actuellement en Afrique, l’on assiste éventuellement à l’extension et l’émergence des médias. Mais la question est  savoir si ce boom profite réellement de la liberté de presse. En réponse, il est estimé que l’on assiste plutôt à un déséquilibre dans l’implantation de ces médias puisque juste 70% de ces télévisions, radios et journaux ne sont qu’installés dans les centres urbains. A en croire, ce déséquilibre crée un paradoxe dans la circulation des informations. L’autre problème, c’est le fait que quelques médias existant dans les provinces des pays Africains sont soumis aux taxes exorbitantes. Surtout que la restriction linguistique constitue aussi un grand obstacle.

A propos du métier du journaliste, un bon nombre n’a jamais connu des mesures d’application. Sur ce, il serait important que chaque pays d’Afrique prend l’initiative d’organiser des formations à l’intention des journalistes sur les mesures d’application, les notions élémentaires de droit, éthique et déontologie journalistique afin de les aider à bien faire leur travail et de faire en sorte qu’ils ne commettent pas telle ou telle autre types d’infractions pendant l’exercice de leur profession.

Ainsi, pour guérir la liberté de la presse et la responsabilité des journalistes, les pistes concrètes doivent premièrement commencer par la révision des lois existantes afin de les adapter à la situation actuelle que vit les médias africains. Deuxièmement, la nécessité que l’ensemble d’expertises fourni aux médias puisse concourir à une véritable entreprise des médias. Troisièmement, rendre effective la dépénalisation des délits de presse car ceci bloque entre autre le développement du continent. Et enfin, la nécessité historique devrait être exiger aux journalistes afin d’élever leur conscience.

Elysée MUTINGWA(Copyrights©2013 Top Africa)