Politique: Elections en RDC: Franck Diongo chasse José Makila de l’Alternance pour la République

Cette décision est la conséquence du non respect, par le président de l’Alliance des travaillistes congolais pour le développement (ATD), du mot d’ordre du boycott des travaux préparatoires du dialogue appelé par Edem Kodjo, le facilitateur récusé par le Rassemblement de forces politiques et sociales acquises au changement. Il lui est donc reproché sa présence à la séance d’ouverture de ces travaux, qui est en contradiction flagrante avec la ligne politique prise par ce méga regroupement politique.

Réuni le 24 août 2016 à Kinshasa, en session ordinaire, la conférence des Présidents de l’Alternance pour la République, sous la direction du président par intérim de cette plate-forme, le Député national Franck Diongo, a pris la décision d’exclure l’Alliance des travaillistes congolais pour le développement (ATD) et son président, José Makila, de cette plate-forme politique.

Il est reproché au Président national de l’ADT, José Makila, et à son parti, la libre décision prise, traduite par sa présence à la séance d’ouverture du dialogue tenue le 23 août à l’Hôtel Béatrice, à Gombe. Cette présence est, selon la conférence des présidents de l’AR, en contradiction flagrante avec la ligne politique prise par le Rassemblement de forces politiques et sociales acquises au changement.

Une véritable brebis galeuse

La décision n° 001/CP/08/2016 sur l’exclusion de l’ATD et de José Makila de l’AR signée et rendue publique par le Président par intérim de ce regroupement politique, le Député Franck Diongo, a relevé que cette plate-forme politique n’a délégué personne, ni groupe de personnes, membre de la plate-forme, pour participer aux travaux préparatoires du dialogue que conduit le facilitateur Edem Kodjo, récusé du reste par le Rassemblement. Cette décision rappelle, à cet effet, certains textes qui régissent le regroupement politique dont le Protocole d’accord et l’adhésion libre de différentes formations politiques et sociales à l’idéal et objectifs poursuivis par la plate-forme politique AR, signé en date du 25 avril 2016, sur l’engagement à l’acte de Genval et l’attachement aux principes et positions politiques défendues au sein du Rassemblement de forces politiques et sociales acquises au changement.

Cette décision de la conférence de présidents de l’AR constitue, selon des membres de cette plate-forme, comme le sort qui sera désormais réservé à toutes les brebis galeuses qui tapissent dans les rangs du regroupement politique. Pour ces deniers, en effet, l’entrée à ce regroupement politique a été, comme indiqué dans le protocole d’accord, libre. Cette liberté n’astreint donc pas les membres au respect des principes directeurs de ce regroupement et aux mots d’ordre qu’ils auraient, ensemble, déterminés.

Par Lucien Dianzenza (Copyrights TopAfricaMagazine)

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