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MALI: Ibrahim Boubacar Kéita dit IBK élu Président du Mali
By johnson Keto On 13 août, 2013 At 07:46 | Categorized As A la Une, Actualités, Politique | With 0 Comments

 Ibrahim Boubacar Kéita dit IBK élu Président du Mali

IBK

MALI - L’un des candidats au second tour de la présidentielle au Mali, Soumaïla Cissé, a reconnu lundi sa défaite et est allé rencontrer son rival Ibrahim Boubacar Keïta pour le féliciter, a annoncé M. Cissé à l’AFP

« Je suis allé le voir pour le féliciter et lui souhaiter bonne chance pour le Mali, » a déclaré M. Cissé à l’AFP.

M. Cissé, 63 ans, ancien ministre des Finances a fait cette annonce avant même la publication des résultats du second tour, mais des estimations portant sur 2/3 des bulletins dépouillés donnaient une très large avance à Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK, ancien Premier ministre de 68 ans.

Le Mali a un nouveau président, Ibrahim Boubacar Keita. Son adversaire a reconnu sa défaite. La tâche du vainqueur sera lourde dans un pays traumatisé par un conflit de 18 mois. Qui est le nouvel homme fort du Mali ?

A l’issue du premier tour, Ibrahim Boubacar Keïta avait obtenu 39,79% des voix, contre 19,70% à son adversaire et partait largement favori au second tour. Il avait obtenu le ralliement de 22 des 25 candidats éliminés, dont la majorité avait obtenu moins de 1% des suffrages.

Le vainqueur aura la très lourde tâche de redresser et de réconcilier un pays traumatisé et affaibli par dix-huit mois d’une profonde crise politique et militaire, qui avait débuté en janvier 2012 par une offensive de rebelles touareg dans le Nord.

Un coup d’Etat militaire le 22 mars 2012 avait précipité la chute du nord du Mali aux mains de groupes jihadistes et criminels, qui ont laminé la rébellion touareg et l’armée malienne, commis d’innombrables exactions, avant d’être en grande partie chassés par l’intervention militaire franco-africaine toujours en cours.

En tête après deux tiers des bulletins dépouillés

Un peu plus tôt dans la soirée, l’ancien Premier ministre Ibrahim Boubacar Keita dit IBK s’acheminait vers une large victoire au second tour de la présidentielle de dimanche au Mali.  »Après près des deux tiers des bulletins dépouillés, IBK arrivait très largement en tête », avait affirmé à l’AFP une source proche de la Commission nationale de dépouillement, qui centralisait les votes de l’ensemble du territoire malien au ministère de l’Administration territoriale (Intérieur) à Bamako.

Des estimations non officielles, établies de sources sécuritaires maliennes, avaient donné auparavant Ibrahim Boubacar Keïta largement en tête face à son rival du second tour, l’ex-ministre des Finances Soumaïla Cissé. Mais Gouagnon Coulibaly, directeur de campagne de Soumaïla Cissé, a dénoncé des « fraudes massives » et accusé l’Administration du régime de transition d’être « partisane ».

Ibrahim Boubacar Keïta, 68 ans, et Soumaïla Cissé, 63 ans, deux vétérans de la vie politique malienne qui ont occupé de hautes fonctions, ont appelé dimanche leurs partisans au calme et à la sérénité dans l’attente de la publication des résultats provisoires.

Le ministère de l’Administration territoriale a cinq jours à compter de la date du scrutin pour publier ces résultats provisoires, mais le processus devrait être plus rapide qu’au premier tour du 28 juillet, puisque seuls deux candidats étaient en lice, contre 27 il y a deux semaines.

Mais Soumaïla Cissé partait du principe que ce second tour était « une nouvelle élection » et comptait, pour rattraper son retard, sur une partie des quelque 400.000 bulletins déclarés nuls au premier tour et sur une mobilisation plus forte encore que celle du 28 juillet. Le taux de participation avait été ce jour-là de 48,98%, un chiffre exceptionnel pour ce type de scrutin au Mali.

A Bamako, ainsi que dans d’autres grandes villes du Sud, le vote a été perturbé par de fortes pluies pendant une partie de la journée, et des responsables de bureaux de vote ont noté une participation moins forte qu’au premier tour. Selon des observateurs maliens indépendants, le taux est effectivement en baisse par rapport au premier tour, « à environ 45% ».

« Rien de douteux »

En outre, de nombreux électeurs semblent avoir considéré que les jeux étant déjà faits en faveur d’IBK, il n’était pas nécessaire d’aller voter, selon des observateurs. En dépit de la menace d’attentats de groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, qui avaient occupé le nord du Mali pendant neuf mois en 2012, le vote s’est déroulé sans incidents majeurs dans cette région.

Selon Louis Michel, chef de la mission d’observation de l’Union européenne qui a lui-même surveillé le scrutin dans plusieurs bureaux de vote de Bamako, « il n’y a absolument rien de douteux ou de suspect à signaler, ça s’est déroulé dans de bonnes conditions, dans un climat serein, calme ». « Celui qui sera élu, sera élu avec la légitimité démocratique, c’est ma conviction », a-t-il ajouté,.

Dans son rapport préliminaire publié lundi, la mission de l’UE évalue « positivement (…) les opérations de vote à hauteur de 99% » des bureaux observés. Elle estime que la présidentielle malienne est conforme aux « normes internationales pour l’organisation d’élections démocratiques ».

Redresser un pays traumatisé

Ce conflit a plongé le Mali dans la récession, accentué la pauvreté, ravivé les tensions entre communautés touareg, arabes et noires, et provoqué un exode massif de population, environ 500.000 déplacés internes et réfugiés.

Ce sont les soldats français et ceux de la mission de stabilisation de l’ONU au Mali (Minusma) qui, en appui de l’armée malienne se remettant lentement de sa lourde défaite en 2012, ont assuré avec succès la sécurité des deux tours de la présidentielle.

Ibrahim Boubacar Keïta, alias IBK est le futur président du Mali. Son rival, Soumaïla Cissé a reconnu sa défaite, après avoir dans un premier temps dénoncé des fraudes.

Il aurait changé d’avis lorsqu’il est apparu clair qu’IBK était en tête même à Gao, la grande ville du Nord. Après avoir félicité le vainqueur par un message sur son compte Twitter, il s’est rendu à son domicile pour le féliciter.

IBK jouit d’une réputation d’homme à poigne pour avoir écrasé des manifestations d’étudiants lorsqu’il était Premier ministre dans les années 1990. Il aura pour tâche prioritaire d’ouvrir des négociations avec les Touaregs du Nord. Leur soulèvement début 2012 avait mené le pays au bord de l’éclatement.

Qui est Ibrahim Boubacar Keïta ?

 

IBK PRESIDENT

Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK, 68 ans, ancien Premier ministre de 1994 à 2000, sous la présidence d’Alpha Oumar Konaré, et ex-président de l’Assemblée nationale, est le candidat officiel du Rassemblement pour le Mali (RPM). Il se donne pour objectif de « refonder » l’Etat malien « indivisible ».

Ibrahim Boubacar Keïta est né le 29 janvier 1945 à Koutiala, dans la région de Sikasso, au Mali. Dauphin malheureux d’Amadou Toumani Touré lors de la présidentielle de 2007, IBK part, cette fois-ci, en campagne pour la présidentielle de 2013, pour ce qui sera peut-être son « dernier combat », a-t-il déclaré lors d’un entretien, le 3 juillet 2013, à Paris, avec un groupe de journalistes.

Avant d’entrer activement en politique, Ibrahim Boubacar Keïta a fait des études de sciences politiques et d’histoire des relations internationales, en France, ainsi que ses études secondaires au prestigieux lycée Janson-de-Sailly, à Paris.

Une longue carrière politique derrière lui

Très proche du président Alpha Oumar Konaré, ce dernier l’appelle, en 1992, comme directeur-adjoint de campagne lors de l’élection présidentielle, organisée après la chute du président Moussa Traoré.

Après la victoire électorale du président Konaré, Ibrahim Boubacar Keïta a d’abord été nommé ambassadeur en Côte d’Ivoire avant d’entrer, en 1993, au gouvernement comme ministre des Affaires étrangères puis, Premier ministre pendant six ans.

Sa séparation avec Alpha Oumar Konaré survient en février 2000. Il démissionne de son poste de Premier ministre après avoir traversé la grave crise qui a secoué le Mali lors des élections – présidentielle et législatives – de 1998. Il quitte l’exécutif mais garde la présidence du comité exécutif du parti au pouvoir, l’Adéma-Pasj (Alliance pour la démocratie au Mali – Parti africain pour la solidarité et la justice) car il a, en tête, la future présidentielle prévue en 2002.

Le président Alpha Oumar Konaré ne pouvant pas se présenter pour un troisième mandat à la présidentielle de 2002, Ibrahim Boubacar Keïta – en tant que son ancien Premier ministre – se considère alors comme son « dauphin » et candidat naturel de l’Adéma. Ibrahim Boubacar Keïta ne comptait sans doute pas sur les ambitions des uns et des autres au sein même du parti où l’on se déchirait entre « réformateurs » et « conservateurs ». Il finit par quitter le parti et, avec une partie des militants et des cadres de l’Adéma-Pasj, et fonde, en février 2001, lemouvement Alternative 2002 pour soutenir sa candidature à l’élection présidentielle. Ce sera néanmoins, Amadou Toumani Touré qui arrivera en tête de la présidentielle de 2002.

Prêt à dialoguer avec le MNLA

En juin 2002, il crée le Rassemblement pour le Mali (RPM) – parti qu’il préside – et qui deviendra la deuxième force politique du pays avec 45 députés, à l’issue des élections législatives. C’est alors qu’Ibrahim Boubacar Keïta obtiendra la présidence de l’Assemblée nationale qui lui permet, pendant cinq ans, de tisser un efficace réseau de relations tant en Afrique qu’en Europe via l’Internationale socialiste dont son parti est membre.

En attendant, et cinq ans plus tard, il sera de nouveau battu par le même président malien – Amadou Toumani Touré – lors du scrutin d’avril 2007. Cette fois-ci, l’ancien Premier ministre – l’un des favoris pour le scrutin du 28 juillet – promet de « refonder » l’Etat malien « indivisible » et se dit prêt, lui aussi, à dialoguer avec le MNLA, mais refuse d’envisager une amnistie envers les dirigeants du mouvement rebelle touareg qui font l’objet de mandats d’arrêts lancés par Bamako. Ils sont notamment accusés de crimes commis lorsque – avec les islamistes liés à al-Qaïda – ils ont lancé l’offensive contre l’armée malienne, en janvier 2012.

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