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RDC : internet et texto toujours censurés
By johnson Keto On 5 fév, 2015 At 06:14 | Categorized As A la Une, Politique, Société | With 0 Comments

RDC : internet et texto toujours censurés

INTERNET

Le gouvernement congolais n’a pas encore levé sa mesure de suspension de la connexion internet sur les mobiles et celles des réseaux sociaux ainsi que des SMS.

Alors que le vice-Premier ministre et ministre des Postes, télécommunications, nouvelles technologies de l’information et de la communication (PT-NTIC), Thomas Luhaka, a annoncé, dans la matinée du jeudi 22 janvier 2015, un allègement du « dispositif sécuritaire qui a entraîné la coupure du signal Internet en RDC », près de deux semaines après, la censure sur l’internet sur les mobiles, les réseaux sociaux et les SMS n’est pas encore levée.

Le matin du 3 février, un des opérateurs de la téléphonie cellulaire établis à Kinshasa  a envoyé un message d’excuse à ses clients. Dans ce message, cette société indique que les services SMS et internet demeuraient indisponibles indépendamment de sa volonté.

Un mauvais moment

Tout le monde sait que la décision de censurer l’internet, les réseaux sociaux et les SMS a été prise par le gouvernement en vue d’empêcher l’opposition ou la population, de se transmettre le mot d’ordre au sujet des manifestations enregistrées à Kinshasa du 18 au 21 janvier. C’était donc l’une des premières décisions de l’actuel ministre en charge des PT-NTIC, qui est venu du Mouvement de libération du Congo (MLC) pour rejoindre le gouvernement « de cohésion nationale ».

Thomas Luhaka s’est donc trouvé dans une très mauvaise position quand ces manifestations ont été organisées. Il était obligé de prendre « des mesures fortes » afin de sauver le gouvernement, la République. Et, pour quelqu’un qui vient du parti de Jean-Pierre Bemba où il a assumait la plus haute fonction- soutient-on à la cité, c’était le « sale boulot » qu’on lui a fait faire.

En ce moment, l’ex-secrétaire général du parti de Chairman porte le chapeau pour avoir privé la République de l’internet pendant un beau bout de temps, avec les conséquences que cette censure a produit sur tous les plans.

Une décision lourde de conséquences

Pendant les quelques jours qu’a duré la coupure complète de l’internet dans tout le pays, plusieurs activités ont été suspendues. Les banques (tous les aspects), les supers marchés, les sociétés, les maisons de presse, etc. ont été bloqués parce qu’ils utilisent tous l’internet. Même certaines familles ont également été bloquées parce qu’il fallait retirer l’argent dans les distributeurs pour subvenir aux besoins journaliers, alors que ces derniers ne fonctionnent qu’à l’aide de l’internet.

De leur côté, les opérateurs économiques, dans un communiqué publié le 22 janvier à Kinshasa, ont condamné cette décision du gouvernement, évoquant sa conséquences sur les affaires et autres activités.

Dans ce document, en effet, la Fédération des entreprises du Congo (Fec), la Confédération des petites et moyennes entreprises du Congo (Copemeco) et la Fédération Nationale des Artisans, Petites et Moyennes Entreprise (Fenapec) ont dit être les premières victimes de la coupure de l’accès à internet. Ces structures ont déploré que l’activité économique et les transactions commerciales et financières aient été complètement paralysées pendant 4 jours. « Ceux qui ont entraîné par leurs actes cette décision du gouvernement sont-ils conscients qu’ils ont fait perdre particulièrement aux PME congolaises, aux banques, aux compagnies aériennes, aux petits épargnants, des millions et des millions de dollars. Ce qui va vraisemblablement coûter à notre économie plusieurs points de croissance », se sont demandé la Fec, la Copemeco et la Fenapec.

Selon certaines sources, le pays aurait subi par jour, pendant les quatre journées chaudes, des pertes de l’ordre de 19 millions de dollars américains au niveau des recettes.

D’ailleurs, les opérateurs de la téléphonie établis en RDC se sont toujours plaints des manques à gagner à chaque fois que le gouvernement prend la mesure de suspension des SMS. Maintenant que l’internet mobile est également frappé par cette censure, il est certain que le bilan de ces entreprises pendant les 3 semaines qu’a déjà duré cette décision aura subi un grand coup.

Lucien Masidi Dianzenza, copyrights TOP AFRICA MAGAZINE

MR JOHNSON KETO
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