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La Cour pénale internationale (CPI) attendait depuis plus de six ans l’arrivée de Bosco Ntaganda à La Haye …
By admin On 28 mar, 2013 At 10:57 | Categorized As Politique | With 0 Comments

La Cour pénale internationale (CPI) attendait depuis plus de six ans l’arrivée de Bosco Ntaganda à La Haye. Incarcéré depuis vendredi 22 mars au soir dans la prison des criminels de guerre, le milicien faisait l’objet de deux mandats d’arrêt pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis en 2002 et 2003 en Ituri, au nord-est de la République démocratique du Congo (RDC).

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Il y a dix jours, Bosco Ntaganda combattait encore au sein du Mouvement du 23 mars (M23), l’une des nombreuses milices de la région, soutenue par leRwanda et l’Ouganda qui convoitent âprement les richesses de RDC depuis plus de quinze ans. Mais le 18 mars, Washington, allié de Kigali, annonçait sa« reddition volontaire » à l’ambassade des Etats-Unis au Rwanda. Deux jours plus tôt, le Rwanda l’aurait « évacué par hélicoptère de RDC », selon un expert de la région, après des combats au sein du M23 alors que des pourparlers de paix sont en cours avec Kinshasa.

Pourquoi une telle reddition ? Le milicien a-t-il été lâché par le Rwanda ? A-t-il promis à Kigali de dédouaner le Rwanda de son implication dans les violences en RDC ? Quoi qu’il en soit, Bosco Ntaganda commencera, lors d’une audience mardi 26 mars, un face-à-face avec des juges internationaux qui devrait durer plusieurs années.

A La Haye, le milicien serait « un peu perdu », affirme une bonne source. Il y a pourtant retrouvé Thomas Lubanga, sous les ordres duquel il a combattu en 2002 et 2003, au sein de l’Union des patriotes congolais (UPC), commettant alors les faits qui lui sont aujourd’hui reprochés : meurtres, viols, attaques de civils, persécutions, pillages…

L’Ituri n’est qu’un chapitre dans la carrière sanglante du milicien. Après 2003, Bosco Ntaganda a continué à piller les sous-sols congolais et commis d’autres massacres. En 2006, « nous avions un plan pour l’arrêter mais quelqu’un de l’ONU l’a prévenu, raconte un ancien enquêteur. C’était un peu déprimant de voir ce type-là se promener librement. » A la faveur d’un accord de paix signé en 2009, Bosco Ntaganda intègre l’armée congolaise avec le grade de général malgré le mandat émis par la CPI. L’officier coule des jours tranquilles à Goma, sous l’oeil de la Mission des Nations unies au Congo (Monuc).

« CE N’EST PAS L’ARRESTATION DE NTAGANDA QUI VA RÉGLER LE PROBLÈME »

A ce jour, trois miliciens congolais ont comparu devant la Cour, mais leurs procès sont restés superficiels, ramenant à de simples conflits ethniques les drames de l’est du Congo. Les juges n’ont jamais appelé à la barre des responsables de Kampala, Kinshasa ou Kigali, pourtant mis en cause par les témoins. « Il faut aller au-delà des seigneurs de guerre locaux et poursuivre les hauts responsables qui les soutiennent », soutient Géraldine Mattioli-Zeltner de Human Rights Watch. En novembre, un rapport des Nations unies accusait le Rwanda de fournir « des armes, des munitions et des renseignements au M23 la chaîne de commandement dont fait partie Bosco Ntaganda a, à sa tête, le général James Kabarebe, ministre rwandais de la défense« .

Il y a quelques années, le procureur avait commencé à enquêter pour arracher les racines du crime : le pillage du pays. Ce fut coûteux, mal mené et vite abandonné. D’autant que l’ancien procureur, Luis Moreno Ocampo, ne cachait pas son admiration pour le président rwandais.

Pourtant, dans l’est de la RDC, on estime que « ce n’est pas l’arrestation de Ntaganda qui va régler le problème ». Lundi soir sur Radio Okapi, une radio congolaise, un auditeur s’inquiétait de l’attitude du Rwanda dans cette affaire : « Ils vont faire valoir à tout le monde qu’ils sont capables de coopérer. Mais le Rwanda est capable de produire encore un autre Ntaganda. »

Sur la même radio, un autre regrettait que M. Ntaganda ne soit pas poursuivi « pour les crimes commis dans le Nord-Kivu »« Dans le dossier Ntaganda, nous en restons aux crimes commis en Ituri. Mais nous continuons nos enquêtes dans les Kivus », affirme Pascal Turlan, responsable de la coopération internationale au bureau du procureur. Beaucoup d’observateurs rappellent que le procureur, qui enquête déjà dans huit pays, a des moyens limités pour enquêter (moins d’un quart du budget de la CPI).

A l’ONU, le Conseil de sécurité débat de l’intégration d’une brigade d’intervention rapide au sein de la force de la Monuc lui donnant mandat d’intervenircontre les groupes armés. Pour plusieurs Etats réfractaires, la reddition de Bosco Ntaganda rend désormais le projet caduc.

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