Cameroun: Jovago et l’UNICEF au secours de l’enfant Africain
Près de 28% des enfants de 5 à 17 ans (avec une ampleur plus importante en milieu rural, dans les régions septentrionales et à l’Est du pays) sont soumis à des travaux rudes. selon le rapport du ministère du travail et de la sécurité sociale relatif à la situation du travail des enfants au Cameroun. Ces chiffres sont en constante augmentation pour des raisons liées au contexte dans lequel se trouve le pays ces dernières années.
Même si les prévisions mettent le Cameroun au rang des pays émergents à l’horizon 2035, il n’en demeure pas moins que le pays souffre encore de pauvreté. Près de 50% de la population vit en dessous de 50 000 FFCFA par mois selon des organismes privés de lutte contre le chômage. Ces raisons ont logiquement placé les enfants dans la situation actuelle de participation aux revenus de la famille. Selon les données communiquées par l’institut national de la statistique, parmi les 50% que constitue la population jeune au Cameroun, Ils sont entre 30 et 35%, les enfants de 5 à 17 ans qui au quotidien, se retrouvent à travailler soit dans des chantiers ou alors dans des petits commerces pour aider leurs parents à épargner de l’argent.
La convention internationale des droits de l’enfant, adoptée par l’assemblé générale des Nations-Unies le 20 novembre 1989, est très claire quant aux droits accordés aux enfants du monde entier. “Est considéré comme enfant, tout être humain âgé de moins de 18 ans. Il devrait à ce titre, bénéficier de l’accompagnement nécessaire pour sa croissance et son développement intellectuel et donc il est astreint aux travaux à caractère dangereux, commercial, etc.” . Cependant, il y a encore des pays (notamment la Bolivie) qui ont fait du travail des enfants, une affaire légale.
Les enfants ont le droit d’être accompagnés mais ils ont également droit à une identité. Selon les chiffres publiés par des organismes internationaux comme l’UNICEF, il existe un pourcentage élevé d’enfants vivant sans certificat de naissance dans le monde. Hors c’est le certificat qui est la preuve de la naissance d’un enfant, c’est ce qui lui permet d’accéder aux services de soins et de protection, et même de passer des examens scolaires. Le site de réservation d’hôtels en ligne www.jovago.com et l’UNICEF ont signé au mois d’octobre 2014, un partenariat afin de permettre à chaque enfant né en Afrique et au Cameroun en particulier, de bénéficier d’un certificat de naissance. Pour chaque réservation d’hôtels au-dessus de 50 dollars (soit 25 000FCFA), le site www.jovago.com donne 5 dollars à l’UNICEF pour aider ces enfants.
Il est important d’accompagner cette transition vers une responsabilisation de la société. Un enfant doit avoir accès aux aides nécessaires pour l’accompagner dans son processus de croissance. Cette responsabilisation passe par des partenariats tels que ceux de Jovago avec l’Unicef.
Par Simon Mbelek
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