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Situation politique en RDC : de nouvelles marches annoncées dans les prochains jours
By johnson Keto On 25 jan, 2018 At 01:46 | Categorized As A la Une, Actualités, Politique | With 0 Comments

Situation politique en RDC : de nouvelles marches annoncées dans les prochains jours

Pour l’un des dirigeants du Comité de coordination des laïcs, organisateur de ces manifestations, le Professeur Isidore Ndaywell, le devoir de poursuivre la lutte serait une façon de rendre hommage aux morts.

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  Les photos montrent les manifestations, dans un quartier de Kin, le 21 janvier dernier.

Abordé par Radio France Internationale sur ces manifestations et la répression qui s’en est suivie causant mort d’hommes, le Pr. Isidore Ndaywel, l’un des leaders du Comité laïc de coordination (CLC), structure organisatrice des manifestations du 31 décembre 2017 et 21 janvier 2018, a noté que cette structure et les chrétiens catholiques n’allaient pas renoncer aux manifestations à cause des morts causées par la répression.

Pour cet historien de renommée internationale, avec ces manifestations, on serait « arrivé à un point de non-retour ». « Notre devoir, a-t-il dit, est de poursuivre la lutte. C’est une façon pour nous de rendre hommage aux victimes.

Cette détermination de continuer avec les manifestations en vue d’obtenir la mise en œuvre effective de l’Accord de la ST Sylvestre a également été exprimée par certaines sources proches de l’Eglise catholique qui ont, en plus salué l’engagement de la population congolaise dans ces actions. Pour ces sources, l’engouement « pointillé » de la population à la marche du 21 décembre, malgré la répression dans le sang et les arrestations lors de celle du 31 décembre 2017 est une avancée positive dans la détermination de la population congolaise d’être maître de son destin.

Déjà, la population kinoise parle d’une autre marche « pacifique » aux alentours du 16 février 2018. Le choix serait dicté par le fait que cette date du 16 février est retenue pour célébrer les martyrs de la démocratie fauchés par l’armée de Mobutu alors qu’ils marchaient pacifiquement, en 1992, à l’appel de l’Eglise catholique, pour demander la réouverture de la Conférence nationale souveraine (CNS). Mais, comme les marches de la CLC se font après la messe du dimanche et que le 16 février 2018 tombe un vendredi, des questions fusent encore sur le mécanisme qui sera monté par cette structure pour réunir la population autour de cette action.

Méfiance aux enquêtes menées par le gouvernement

Réagissant à l’appel de la ministre en charge des droits humains sur la confiance à mettre sur les enquêtes en cours pour permettre la poursuite des auteurs des exactions, le Pr. Ndaywel n’a pas caché son scepticisme, brandissant les résultats des précédentes enquêtes initiées par le gouvernement. « Depuis 2015, nous avons la situation de Beni, du Kasaï, les experts des Nations-unies, la répression de la manifestation de septembre 2016, les fosses communes, etc. C’est chaque fois des enquêtes. On ne sait pas finalement quand on aura des résultats », s’est-il indigné.

Le Pr. Isidore Ndaywel, réfute également l’argument de l’autorité urbaine selon lequel les effectifs des éléments de la police seraient insuffisants pour un meilleur encadrement des manifestations organisées par les laïcs catholiques. Ce que nous constatons, a-t-il souligné, ce que les effectifs qu’on estime être insuffisants pour sécuriser sont ceux-là même qui produisent l’insécurité. « Des chrétiens, des musulmans, des Kimbanguistes qui ont fait la marche le 21 comme d’ailleurs le 31 n’avaient pour seule arme que la bible, le chapelet et le rameau mais voilà ce qui s’est passé et je pense qu’il n’y a pas eu jusqu’à présent des discours contraires des gens qui nous ont emmené des preuves et qui ont dit autre chose », soutient l’historien.

Malgré donc les avertissements du gouvernement et le refus par l’autorité urbaine de prendre acte de ces marches, le CLC brave donc l’autorité et motive son attitude par les prescrits de la Constitution et des lois de la République qui, selon cette structure, l’autorise à manifester pacifiquement et en informer l’autorité pour des dispositions d’encadrement. En attendant, l’heure est au bilan.

Un bilan controversé

Alors que la Monusco et d’autres organisations de la société civile listent 6 morts, le gouvernement congolais et la Police nationale congolaise (PNC), eux, parlent de deux morts.

Le bilan provisoire de la marche pacifique appelée sous l’initiative du Comité laïc de coordination de l’Eglise catholique (CLC) publié dans la soirée du 21 janvier 2018 par la Mission onusienne en RDC, Monusco et soutenu par les organisations de la Société civile, a fait état de six personnes tuées à Kinshasa lors de la dispersion de cette marche par les forces de l’ordre. « Selon le bilan provisoire en ma possession, 6 personnes auraient été tuées. Il y aurait également 57 blessés et plus de 100 arrestations [sur l’ensemble du pays] », a annoncé la porte-parole de la Mission onusienne, Florence Marchal, citée par radiookapi.net.

La Police nationale, de son côté, par son porte-parole, le Colonel Muanamputu, a fait état de deux personnes tuées par « balles perdues respectivement dans les communes de Kintambo et Lemba ». Alors que certains manifestants notent avoir vu notamment une fille sortie de la messe tomber sous les balles des militaires qui ont braqué leurs armes et tiré en leur direction, la Police, elle, va plus loin, en indiquant que « des hommes bien identifiés ont fait appel à des bandits identifiés comme des Kuluna, pour manifester, en lieu et place de fidèles catholiques ».

Un emploi disproportionné de la force

Dans les réactions, les forces de l’ordre sont condamnées d’avoir utilisé des armes létales contre des manifestations munies des bibles, chapelets, crucifix, rameaux, mouchoirs blancs, etc. « Ces policiers et militaires ont tiré à bout portant sur la foule qui marchait pacifiquement, en sortant de la messe. Ils n’ont pas utilisé des balles en caoutchouc mais, des balles réelles qui ne pouvaient que causer la mort. Ce qui traduit bien leur intention… », a fulminé un Kinois qui dit avoir vécu ces atrocités.

La Monusco, dont la mission consiste notamment à protéger la population congolaise, a, en effet, affirmé avoir déployé ses équipes sur le terrain afin d’observer le déroulement de cette marche. Dans son bilan, la mission onusienne a noté que certains de ses observateurs sur terrains ont été menacés et molestés dans certains quartiers de Kinshasa dans les communes de la Gombe et de Lemba alors que des journalistes ont également été arrêtés.

Des prêtres séquestrés

Dans une réaction contre la répression de cette marche du 21 janvier, le président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj), Mè Georges Kapiamba, a notamment condamné l’arrestation des dix prêtres par les forces de l’ordre à Kinshasa. « Nous avons le cas de dix prêtres arrêtés, dont Monsieur l’abbé Dieudonné Mukinayi, de la paroisse Saint Christophe de Binza Ozone (Kinshasa), séquestré dans une résidence d’un membre du gouvernement avec huit paroissiens », a indiqué le jurfiste, qui a également évoqué le cas de deux religieuses portées disparues.

Comme l’ont fait certains responsables de la police et tenant du pouvoir, Mè Georges Kapiamba a aussi condamné l’assaut donné sur des lieux de prière et la destruction du « sacré ». « La marche d’aujourd’hui a été brutalement réprimée encore une fois, comme ce fut le cas le 31 décembre 2017, dans le sang par les militaires et policiers. Et nous condamnons cette décision du gouvernement, qui a pris le risque de faire réprimer une marche totalement pacifique », a-t-il affirmé, le 21 janvier 2018, sur les ondes de la radio onusienne.

Par Lucien Dianzenza

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