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RDC: Limete : un village des taudis pousse le long de l’avenue des Poids Lourds
By johnson Keto On 16 nov, 2017 At 09:14 | Categorized As A la Une, Actualités, Société | With 0 Comments

Limete : un village des taudis pousse le long de l’avenue des Poids Lourds

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Des habitations de fortune construites le long de l’avenue des Poids lourds.

Ces habitations de fortune sont construites par les familles qui ont été délogées du site Socopao qui a été érigé dans les périmètres de la voie ferrée, sur le terrain appartenant à l’ex-Onatra.

Depuis près de deux semaines, des taudis poussent sur l’avenue des Poids lourds, le long de la clôture de la voie ferrée, aux alentours de l’ex-BAT. Ces maisons en tôles ou en tissus sont construites par les anciens « concessionnaires » du site Socopao érigé aux encablures de la voie ferrée, sur le terrain appartenant à l’ex-Onatra.

Ces familles qui ont été chassées de ce site par les forces de l’ordre, qui ont également reçu mission de détruire leurs logements, ont décidé d’assiéger cette voie publique. Chaque jour qui passe, des taudis y poussent comme, pour défier cette autorité qui a décidé de les déloger de ce terrain appartenant à une des sociétés publiques du pays

Des maisons en bois et l’insécurité

Dans le site Socopao, un élément était frappant : toutes les habitations y construites l’étaient bois. Ce qui dénote de la situation économico-sociale de cette population qui a investi cet endroit. Ce site, aura subi l’influence du Pakadjuma voisin où règnent le sexe, la boisson et l’insécurité.

Cette population- qui serait venue de Brazzaville d’où elle a été chassée à l’issue de l’opération « Mbata ya bakolo », continue à soutenir qu’elle l’y a été logée par l’autorité, qui lui avait, en plus, demandé de ne pas construire en dur. « Nous avons été logés dans ce site de l’ONATRA quand nous sommes venus de Brazzaville. On nous avait demandé de ne pas construire en dur, c’est ce que nous avons fait. Puis brusquement, on est venu nous expulser. J’ai 6 enfants avec un bébé de 2 semaines comment vais-je m’en sortir », s’est plaint à Radio Okapi, un chef de famille qui a requis l’anonymat, qui tient à souligné la situation inhumaine dans laquelle l’Etat congolais les a plongés. « Faute de latrines et des douches, les adultes attendent minuit pour se laver dans la rue », a rappelé la radio onusienne.

Mais la crainte, pour la population des alentours est que cette présence risque d’alimenter l’insécurité dans ce coin de la commune de Limete. Etant donné que depuis que ce camp a été érigé dans le site Socopao, les quartiers environnants ont enregistré un regain de l’insécurité et de la prostitution. « Les enfants de ces familles, dont les revenus des parents ne leur permettent pas la prise en charge correcte, s’adonnent à la prostitution, au vu et au su de tout le monde, et rejoignent facilement la bande de kuluna, ce qui est à la base du regain de la criminalité dans ce coin », a averti un habitant d’un quartier connexe au site démoli. Pour ce dernier, en effet, l’influence de la cité Pakadjuma, réputée village de la prostitution en plein Limete, a beaucoup joué dans la construction des habitations du site Socopao et du comportement de ses habitants. Comme ils ont décidé d’investir l’avenue des Poids lourds, ce qui était caché va désormais s’étaler sur la place publique, comme les sont désormais leurs habitations.

Par Lucien Dianzenza

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