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RDC : Kabila va-t-il tripler son mandat au mépris de la Constitution
By johnson Keto On 14 oct, 2013 At 09:43 | Categorized As A la Une, Actualités, Politique | With 0 Comments

RDC : Kabila va-t-il tripler son mandat au mépris de la Constitution

La célérité des derniers événements politiques en RDC suscitent des analyses en sens divers. Et la question du renouvellement d’un troisième mandat de Joseph Kabila revient sans cesse les analyses politiques.

Joseph Kabila

Joseph Kabila , président de la RD Congo

 

Aubin Minaku est président de l’Assemblée nationale et secrétaire général de la Majorité présidentielle en République démocratique du Congo, famille politique du président de la république Joseph Kabila. Interrogé le vendredi 11 octobre 2013 par Christophe Boisbouvier sur Radio France Internationale (RFI), il a déclaré que le président Joseph Kabila partira après les prochaines élections, se basant sur l’article 220 qui fait partie des dispositions intangibles de la Constitution de la RDC et ne devra donc pas être modifiée. « C’est une disposition intangible ! On ne touche pas à cette disposition. Ca signifie qu’il y a respect des deux mandats non renouvelables. C’est clair. On ne touche pas aux dispositions intangibles », a-t-il dit à propos de cet article qui semble de plus en plus être la grande préoccupation politique et sujet à débat en RDC.

 

Et de souligner à l’égard de l’ouvrage de l’ancien président de l’assemblée nationale et professeur de droit Évariste Boshab qui a écrit sur la révision de la Constitution : « Je suis quand même secrétaire général de la Majorité présidentielle et je ne sais pas s’il y a un organe de la Majorité présidentielle qui réclame une révision constitutionnelle pour prolonger le mandat (du président de la République). Je sais qu’il y a des écrits scientifiques. Chacun a le droit de s’exprimer, mais il n’y a aucun organe de la Majorité présidentielle qui s’est prononcé dans ce sens-là ».

Et Aubin Minaku a affirmé : « Le président de la République partira après les prochaines élections. Parce que selon la Constitution congolaise, une institution libère les fonctions quand il y a un autre qui a été élu de façon démocratique. Le jour où on organisera les élections présidentielles dans cette République, et que ce sera gagné par quelqu’un d’autre, celui-là remplacera Kabila ».

 

En dépit des déclarations d’Aubin Minaku, l’Opposition politique congolaise ne semble pas être convaincue du départ de Joseph Kabila en 2016. Samy Badibanga, député national de l’Opposition président du groupe parlementaire de l’Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS- (considérés comme dissidents d’Etienne Tshisekedi pour avoir siégé au Parlement) pense que l’article 220 ne sera certes pas modifié, mais peut être contourné.

 

Référendum constitutionnel, recensement, gouvernement d’ouverture…

 

Selon des analyses politiques, les Concertations nationales ayant le prétexte de créer la cohésion nationale contre les agresseurs de la RDC auraient été tenues afin de trouver la parade pour que Joseph Kabila brigue un troisième mandat. Cela ferait partie des stratégies concoctées par le pouvoir pour la continuité du régime de Joseph Kabila. La trilogie de cette stratégique serait premièrement la suspension de la Constitution et la soumission de la disposition intangible (article 220) à un référendum constitutionnel ; et ce serait la raison du retour de l’Abbé Apollinaire Malu Malu à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui est là pour homologuer le résultat du référendum pour les intérêts de Kabila, a dévoilé un analyste de la situation politique congolaise qui a requis l’anonymat. Ensuite, a-t-il poursuivi, il y a la question du recensement qui figure en bonne place dans les recommandations des Concertations nationales. Ceci veut dire que si l’on lance le recensement maintenant, l’on devra bien au-delà de 2016 (date des prochaines élections) pour disposer de toutes les donnés démographiques avant d’organiser les élections. Et si ce scrutin a lieu après la date constitutionnelle, cela va constituer une raison de base pour Kabila de rester encore au pouvoir.

 

Enfin, les Concertations nationales produiront un gouvernement d’ouverture avec l’entrée des membres de l’Opposition en son sein. Et Kabila a lui-même déclaré à la clôture des Concertations ceci : « D’ores et déjà, je tiens à relever que sur le plan politique, le message des forces vives de la Nation congolaise, classe politique et société civile confondues, qui ressort du rapport général de vos travaux est double. D’une part, vous tenez au cadre institutionnel qui régit notre pays. D’autre part, face aux enjeux de l’heure, vous estimez qu’il ne faut pas sacrifier les impératifs de la pacification et du développement accéléré du pays sur l’autel d’une orthodoxie démocratique qui voudrait que la majorité tienne la minorité éloignée de la gestion de la chose publique. Soyez assurés que je vous ai entendu, et que je vous ai compris. Cela d’autant plus que vous me rejoignez dans l’appel à la conjugaison des efforts que j’avais lancé dans mon discours d’investiture du 20 décembre 2011». Aussi va-t-il affirmer qu’il n’a pas été seul dans la gestion de la république de manière à contourner la Constitution, et ce sera une brèche pour un autre mandat.

 

Le Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba a pris part aux Concertations nationales, alors que d’autres partis politiques d’Opposition comme l’UDPS d’Etienne Tshisekedi et l’Union pour la nation congolaise de Vital Kamerhe les ont boycottés. Mais juste après, ce parti politique a rejeté sa participation à un gouvernement d’ouverture. En tout cas, Jean-Pierre Bemba (depuis sa cellule de la Haye où il est détenu par la Cour pénale internationale) et le secrétaire général du MLC Thomas Luhaka (qui a participé aux assises à Kinshasa) sont opposés à la participation   Se serait-il ravisé en dernière minute ? Car, on le sait, l’annonce d’un gouvernement issu des Concertations nationales par Léon Kengo Wa Dondo (membre du présidium et président du Sénat) lors des consultations avec l’Opposition avant les assises a été la principale motivation de participation des mouvements d’Opposition à ce Forum politique national.

 

Alors que le MLC boude en dernière minute de participer à la gestion de la chose publique, l’on évoque un rapprochement de Joseph Kabila avec Etienne Tshisekedi. Chef de la maison civile du président de la RDC, le pasteur Théodore Mugalu a été reçu en audience le mardi 8 octobre 2013, par Etienne Tshisekedi dans son quartier général dans la commune de Limete. Rien n’a filtré de cette rencontre. Ne serait-ce pas une perche de Kabila à celui qui est arrivé deuxième à l’élection présidentielle le 28 novembre 2011 afin justement de concrétiser le plan d’un gouvernement d’ouverture ? L’on attend voir ce que réserve l’avenir.

 

Martin E. (Copyrights©2013 Top Africa)

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