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RDC: Journée du 15 novembre 2017 : Kinshasa a tourné au ralenti
By johnson Keto On 15 nov, 2017 At 08:03 | Categorized As A la Une, Actualités, Politique | With 0 Comments

Journée du 15 novembre 2017 : Kinshasa a tourné au ralenti

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Le mot d’ordre de « ville morte » lancé par les mouvements citoyens, la société civile et l’opposition n’a été que partiellement suivi. 

 

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La ville-province de Kinshasa n’a certes pas connu son ambiance habituelle mais, la journée du 15 novembre 2017 n’a pas rassemblé aux autres « journées ville-morte » décrétées avant par l’opposition. Les activités ont tourné au ralenti dans les différents quartiers de la capitale.

Tôt le matin, la vie a repris timidement dans la capitale. Chacun jouait à l’expectative et voulait voir si son voisin allait se mettre à ses activités quotidiennes, pour lui permettre de décider sur le comportement à adopter. Ce qui fait que les cris des receveurs de taxis-bus qui servent désormais de réveil, en remplacement des cris des oiseaux, ont tardé à se faire entendre. C’est vers les sept heures qu’ils se sont fait entendre, au lieu de 5 heures habituelles. Et, les élèves en uniformes bleu et blanc, considérés souvent comme signe de la reprise de la vie, le matin, n’ont pas été vus aux premières heures de la matinée. « Dans ma classe, je n’ai eu qu’un seul élève, une fille, sur 36 », nous a confié un enseignant d’une école de privée de Matete. Par contre, les marchés de ces municipalités, un autre thermomètre pour évaluer la situation, ont fonctionné presque normalement. Alors que certains magasins des quartiers ont ouvert leurs portes aux clients, d’autres ont préféré rester fermés. « D’habitude, ces mouvements de panique n’alertent jamais avant de commencer. Nous avons choisi de jouer à la prudence », nous a confié le gérant d’un magasin de la commune de Lemba.

Le centre-ville presque paralysé

C’est dans le centre-ville que la situation ressemblait vraiment à une « journée ville morte ». Ici, la grande majorité de magasins n’avait pas ouvert alors que certains bureaux ont également répondu positivement à ce mot d’ordre.

Pour beaucoup, c’est la peur des conséquences que présentait une sortie hasardeuse qui les a poussés à rester à domicile. Ce qui fait qu’après le constat de ce semi-échec-semi-réussite, ils ne pouvaient plus se rendre, l’après midi, à leurs lieux de service.

Des bus Transco vides et des unités de la police dans la rue

Comme à l’accoutumée à pareilles circonstances, les éléments de la police ont été, tôt le matin, postés dans certains endroits de la capitale. Cette présence des hommes en uniforme soutenue par des menaces proférées la veille par le Commandant de la police/ville de Kinshasa ont constitué un élément démoralisateur, qui a bloqué les mouvements de ceux qui avaient l’idée de sortir dans la rue, soit pour manifester soit pour vaquer à leurs occupations quotidiennes. « Je vous lais bien aller à mon lieu de service mais, cette présence des policiers augurait une journée tendue. J’ai évité que d’éventuels troubles me trouvent en dehors de ma maison », a expliqué un habitant de Kinshasa. Mais, la capitale congolaise n’a pas connu la mise en place d’imposants et impressionnants dispositifs de la police et de l’armée, comme il a toujours été le cas dans de telles situations, surtout que l’appel lancé à la population était de rester à la maison.

Un fait habituel à pareilles circonstances, les bus de la société d’Etat, Transco, étaient visibles dans les artères de la capitale, desservant leurs lignes habituelles. Mais, certains de ces bus qui ont roulé pendant toute la matinée sans trouver des clients, ont été rappelés à leur dépôt. Mais, malgré cela, ceux qui sont restés desservir jusqu’au soir n’auront pas réalisé les recettes habituelles car, leurs potentiels clients ne sont pas tous sortis. « Ils sont en train de bruler leur carburant pour rien. Mais, pour les responsables de cette société politisée, la présence de ces bus sur les lignes qu’ils desservent habituellement constitue la preuve de leur allégeance au pouvoir et leur contribution pour donner une bonne image de la journée », a expliqué un Kinois.

Dans certaines autres villes du pays, il a quand même été signalé des actions de la population, qui ont été bloquées par les dispositifs policiers mis en place. Tel a été le cas au Kongo Central (Matadi, Boma et Moanda), Goma, Beni et Butembo, dans le Nord-Kivu où les manifestations lancées par le collectif des associations de la société civile ont été étouffées par la police.

Le ver était dans le haricot

Des questions continuent, par ailleurs, à fuser sur le vrai mot d’ordre qui avait été lancé. Des tracts lancés sur les réseaux sociaux prêtaient, en effet, à confusion parce qu’ils appelaient en même temps à une journée ville-morte et à des actions dans la rue et devant les bureaux de l’administration du territoire. Selon certaines langues, c’est donc cette confusion qui a étouffé dans l’œuf, cette action appelée au 15 novembre. « On ne sait pas exactement quelle attitude adoptée. Doit-on rester à la maison ou doit-on sortir pour manifester. Les deux contenus de cet appel s’opposent et s’annulent presque », a soutenu un autre Kinois qui analysait cet appel et ses conséquences. Cet analyste donne, de ce fait, raison à ceux qui condamnent que des pneus soient brulés sur la rue alors qu’on s’attendait à une journée ville-morte.

Par Lucien Dianzenza

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