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RDC : Joseph Kabila annonce un gouvernement de cohésion nationale
By johnson Keto On 25 oct, 2013 At 01:29 | Categorized As A la Une, Actualités, Politique | With 0 Comments

RDC : Joseph Kabila annonce un gouvernement de cohésion nationale

  Kabila et Sassou font leur entrée dans la salle du Congrès le 23 octobre 2013

Kabila et Sassou font leur entrée dans la salle du Congrès le 23 octobre 2013

Après deux reports, le président de la république, Joseph Kabila Kabange s’est présenté, le mercredi 23 octobre 2013, devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès comme il avait promis à la clôture des Concertations nationales. Tout le monde était suspendu à son adresse très attendue, surtout au sujet de la formation d’un gouvernement d’ouverture.

 

Et le chef de l’Etat a évoqué la formation future de ce qu’il a appelé un gouvernement de cohésion nationale. «J’annonce, dans le cadre de la politique d’ouverture prônée depuis mon investiture, qu’un gouvernement de cohésion nationale sera bientôt mis en place », a-t-il déclaré, annonce suivie d’un fort applaudissement par l’assistance parmi laquelle l’hôte d’honneur, le président Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville, et la présidente de la Commission de l’Union africaine, la Sud-africaine Nkosazama Dlamini Zuma.

 

Ce gouvernement, a-t-il poursuivi, sera composé des représentants de la Majorité présidentielle, de l’Opposition et de la Société civile -trois forces qui ont pris part aux Concertations nationales-, avec la principale mission de rétablir la paix et l’autorité de l’État dans tout le pays, consolider la cohésion nationale, poursuivre l’œuvre de la reconstruction, appuyer le processus de décentralisation et améliorer les conditions sociales des citoyens. Joseph Kabila a de ce fait donné des nouvelles orientations nationales basées sur les recommandations issues des Concertations nationales. Le chef de l’Etat a souligné la nécessité de planifier, à court, moyen et long termes, l’application de ces recommandations sur le plan national, provincial et local.

 

Joseph Kabila a aussi évoqué de manière prioritaire l’organisation des élections locales, municipales, provinciales et sénatoriales, enjoignant à la Commission électorale nationale indépendantes (CENI) de présenter diligemment au Parlement le calendrier électorale. Le Sénat et les assemblées provinciales, a-t-il dit, seront maintenus jusqu’à l’installation de nouvelles institutions correspondantes issues des élections qui doivent être organisées dans un bref délai. Joseph Kabila a proposé que les formations politiques puissent présenter sur chaque liste électorale des candidats éligibles au moins 30 % des femmes. Joseph Kabila a enfin souscrit à l’organisation du recensement général (la dernière date de 1984) pour assurer la crédibilité des élections futures, et à l’identification des Congolais pour la délivrance des nouvelles cartes d’identité.

 

Sécurité nationale…

 

Au chapitre de la sécurité nationale, le chef de l’Etat est revenu sur la situation dans l’Est du pays et la présence des groupes armés dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo au Nord-Kivu et Ituri dans la province Orientale. « Ces groupes, quels qu’ils soient, n’ont d’autre choix que de déposer les armes et de se rendre ou d’y être contraints par la force », a martelé Joseph Kabila. Aussi, a-t-il complimenté les FARDC pour leurs récents succès sur terrain, appuyant la poursuite de la réforme du secteur de sécurité par le gouvernement. Dans le cadre du renforcement de la discipline au sein de l’armée, Joseph Kabila a indiqué que l’auditeur général doit accentuer les enquêtes à charge d’officiers supérieurs et subalternes, ainsi que des hommes de troupes soupçonnés de pillages des ressources et des détournements des soldes des militaires.

 

«Tout affairisme doit être banni de l’armée et de la police parce que l’expérience montre en effet que quand un officier a pour maîtres le drapeau et l’argent, le premier en pâtit nécessairement. Il va sans dire que les cadres et agents des services de sécurité, seront désormais soumis à des règles d’éthique aussi rigoureuses», a-t-il tempêté, avant d’annoncer la nomination dans les prochains jours d’un représentant du chef de l’État en charge de promouvoir la lutte contre les violences sexuelles et le recrutement d’enfants soldats. Ce représentant sera l’interface avec la communauté internationale pour ces questions brûlantes.

 

Joseph Kabila a aussi fait part à l’assistance de la signature le matin du 23 octobre 2013 d’une ordonnance portant mesure de grâce pour la libération conditionnelle des prisonniers civils et militaires. Les détenus militaires sans jugement ou condamnés mais éligibles à la grâce présidentielle attendront la loi d’amnistie qui doit être transmis au Parlement pour adoption. Joseph Kabila a aussi parlé du rapatriement des dépouilles de l’ancien président Mobutu et de l’ancien Premier ministre Moïse Tshombe.

 

Et dans le cadre du renforcement de la lutte contre la corruption et l’impunité, le président de la république la nomination prochaine d’un conseiller spécial du chef de l’Etat qui assurera le monitoring permanent de l’évolution des patrimoines ainsi que d’inventorier les cas de malversation, de corruption et d’enrichissement illicite dans le chef des responsables politiques, de hauts fonctionnaires, des cadres de l’administration publique, des mandataires publics, etc. Par ailleurs, les mécanismes de répression existants doivent être redynamisés, le Parlement et les Assemblées provinciales sont appelés à réactiver leur pouvoir de contrôle. «J’instruis le gouvernement de soumettre au Parlement un projet de loi généralisant l’obligation de déclarer les biens à tous les mandataires publics ». Il a aussi mentionné les facilités consulaires à des Congolais d’origine qui ont acquis d’autres nationalités.

 

Portée économique…

 

Sur le plan économique, Joseph Kabila a posé un diagnostic caractérisé par l’état extraverti de l’économie nationale, l’inadéquation entre l’évolution positive des indicateurs macro-économiques et le vécu quotidien des Congolais, l’insuffisance des instruments de contrôle et de régulation économique, l’accroissement du niveau d’exécution budgétaire, les difficultés d’accès au crédit, la rationalisation du système fiscal et les problèmes de corruption, de détournement des deniers publics et de coulage des recettes publiques. De ce fait, il a pris plus d’une douzaine des mesures économiques et financières. L’on cite la mesure ayant trait à la convocation des états généraux des agriculteurs et des paysans. Il y a aussi eu l’appel à une réforme du système fiscal congolais, la poursuite de la certification des ressources minières, forestières, halieutiques et en hydrocarbures, l’accélération de la mise en place du conseil économique et social.

 

Joseph Kabila a abordé la restructuration de la Cour des comptes, l’élaboration d’un plan de programmation et de budgétisation, le paiement de la dette intérieure certifiée en vue de la relance des emplois dans les PME. Il promet une mesure de mise en forme de toutes les réformes prévues dans l’optique des finances publiques, l’évaluation du portefeuille de l’État et l’élaboration d’une nouvelle feuille de route dans le processus de transformation en cours des entreprises publiques. Il n’a pas occulté la consolidation du climat des affaires, réaffirmant aussi le respect strict de la loi sur la passation des marches publics et le parachèvement du processus d’adhésion à l’Ohada.

 

La finalisation de la Caisse de péréquation, l’exclusivité du petit commerce réservé aux nationaux et l’implication obligatoire des Congolais dans la sous-traitance dans les secteurs économiques ont aussi été mentionnés par le chef de l’État. Kabila a noté la nécessité de la création d’un dispositif législatif de promotion de l’entreprenariat congolais et de développement de l’actionnariat national. Il a aussi indiqué l’importante du partenariat public-privé qui doit jouer le rôle de moteur de la croissance économique.

 

Avec ce train de mesures, le futur gouvernement de cohésion nationale devra apporter un changement qui « permettra de générer des ressources capables de répondre aux impératifs de pacification du territoire national, de restauration de l’autorité de l’État et de satisfaction des besoins sociaux des populations». En fait, le chef de l’État a donné des réponses aux recommandations issues des cinq groupes thématiques des Concertations nationales.

 

Martin E.(Copyrights©2013 Top Africa)pixelstats trackingpixel

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