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RDC: Enjeux électoraux : NIC décrie la crise sociopolitique et récuse le calendrier de la CENI
By johnson Keto On 25 nov, 2017 At 03:30 | Categorized As A la Une, Actualités, Politique | With 0 Comments


Enjeux électoraux : NIC décrie la crise sociopolitique et récuse le calendrier de la CENI

Mokonda BonzaMokonda Bonza

En marge de la présentation du Collectif des femmes de la Convention des démocrates chrétiens (CDC), le sénateur Florentin Mokonda Bonza, a donné la position de la plateforme politique Nouvelle Initiative pour le Congo, sur la situation de crise politique, sociale et financière du pays. Aussi a-t-il dit non de manière catégorique au calendrier électoral publié le 5 novembre 2017 par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Certaines personnalités politiques de l’Opposition ont rehaussé de leur présence cette activité politique.

La Nouvelle Initiative pour le Congo (NIC), plateforme politique de l’opposition regroupant des partis politiques, a vu le jour afin de faire les choses autrement, une nouvelle façon de faire pour le Congo. Car, dit le président de cette nouvelle structure politique, le professeur Mokonda Bonza, « jusqu’à ce jour, ce que nous n’avons pas pu réaliser les pensées des pères de l’Indépendance pour le pays ». Il a fait voir que Président Kasa-Vubu a commencé, ensuite le président Mobutu qui a emmené le Congo -devenu Zaïre sous son régime- à un certain niveau, suscitant un peu de fierté, les services publics du pays fonctionnaient bien, les universités avec des bourses qu’on accordait aux étudiants, les hôpitaux, les services sociaux, etc.

Ensuite, ce fut le déclin, suivi des conflits armés qui a porté au pouvoir le président Mzée Laurent-Désiré Kabila. Ce dernier a essayé de remettre le pays sur les rails, mais il a été assassiné, et c’est son fils, Joseph Kabila, qui a repris le bâton de commandement. « Nous nous sommes dit, comme c’est un jeune, il va servir le pays, mais l’on a remarqué qu’au fil des années, au lieu que le pays se développe, bien au contraire, le Congo se noie », a soutenu l’élu des élus. Avec métaphore, le professeur Mokonda Bonza a évoqué le cas d’une personne dont toute la quasi-totalité de son corps est sous l’eau, sauf la tête et il se débat pour que son nez ne soit pas sous l’eau au risque de ne plus respirer et donc de mourir.

Il a pris à témoin, Léon Engulu, présent dans la salle des fêtes Félicité le samedi 11 novembre 2017. Père de l’Indépendance, ce dernier avait pris part à la table ronde de Bruxelles en 1960, et il était ensuite devenu gouverneur, aujourd’hui sénateur. « Léon Engulu me dit très souvent, ‘mais mon fils Mokonda, vous avez encore de l’expérience, moi je n’ai plus des forces. Vous allez laisser ce pays s’enfoncer comme c’est le cas aujourd’hui ? Lorsque nous avons obtenu l’Indépendance, nous avions l’objectif du développement du pays. Les Belges avant l’Indépendance nous chicotaient, mais nous mangions à notre faim, et tout le monde avait un toit sur lui, et ici à Kinshasa, le colonisateur a avait construit Bandalungwa, Lemba, Matete, Kalamu ; à Kisangani, il a construit des communes de Mangobo, Tshopo, etc ; à Mbandaka, à Bukavu, Lubumbashi et ailleurs dans le pays, le colonisateur a construit des logements pour les agents et autres fonctionnaires de l’Etat. Mais aujourd’hui, les Congolais n’ont pas de logement décent, leur situation sociale est très précaire. On ne va quant même pas léguer à nos enfants le pays dans cet état ? Ce pays nous appartient tous, le Congo n’appartient pas aux étrangers, nous n’avons pas dit que nous ne voulons pas d’étrangers au Congo, mais le pays est la propriété des Congolais’ », a dit Mokonda. Et il a fait remarquer que hier, les neufs pays voisins du Congo respectaient ce pays qui était un pays leader de sa sous-région. Aujourd’hui, les 2 millions 345 milles Km2 de superficie du pays ne font aucunement peur ou n’incitent pas au respect d’antan de la part des voisins. Ceci signifie que le pays est descendu très bas.

La place des femmes…

Et Nouvelle Initiative pour le Congo a la vocation de rassembler les Congolais afin de lutter pour le relèvement et l’essor du pays. « Nous devons continuer à respirer et nous battre. Et cette lutte, on va le faire avec les femmes, qui ont un travail énorme à abattre. Au sein de la plateforme, on réfléchit pour que la femme prenne une part bien plus active qu’avant dans ce combat pour le développement du pays », a-t-il clamé, rappelant la disposition de la Loi électorale qui oblige les partis politiques à inscrire les femmes sur leurs listes des candidats aux législatives.

Mais les femmes aussi doivent y mettre de la volonté, parce que très souvent, elles restent elles-mêmes en retrait, ou préfèrent aller dans des partis où l’on distribue de l’argent, parce que les partis d’opposition n’ont pas des moyens financiers. Mokonda Bonza a également parlé de la souffrance de la femme dans l’Est du pays en proie à des conflits armées et de l’insécurité ambiante. La femme est victime de viol, et devient comme un paria de la société. Nouvelle Initiative pour le Congo pense que l’Etat doit s’occuper et prendre soin de cette femme violentée, et aussi de l’enfant conçu et né des actes de viol de sa mère. Le président de la CDC et de la NIC a au finish recommandé aux femmes de se former, d’apprendre et d’acquérir des connaissances afin d’être aptes et compétentes pour participer activement dans la vie politique et ne pas dépendre des autres.

La crise sociale, politique et financière…

Parlant de la situation du pays, il a rappelé la crise sociale, financière et politique, les conditions sociales difficiles, la pauvreté dans le pays. Et le gouvernement ne semble pas œuvrer dans le sens d’inverser la tendance et changer les choses. En 2014, a-t-il dit en exemple, la Cour des Comptes a fait état dans son rapport que le gouvernement a mobilisé un milliard de dollars pour des projets qui ne font pas partie du Budget national ! De 2009 à 2014 dans le Grand Katanga, le cuivre a généré 45 milliards de dollars américains, mais dans le Trésor public, on a enregistré que 6 milliards !

Lorsque la gestion du budget ne respecte pas l’orthodoxie en la matière, cela impacte négativement sur l’économie et génère des tensions sociales, le policier mal payé se tournera vers le civil pour le rançonner par exemple, le médecin sous payé, entrera en grève, et le taux du chômage prendra de l’ascenseur, etc. Pour lui, les élections s’éloignent de plus en plus, prévus en 2016, elles devraient se tenir en 2017, mais, on les a reprogramme pour 2019. Après le passage à Kinshasa, de Nikki Haley, représentante des Etats-Unis aux Nations Unies et envoyé spécial du président américain Donald Trump, les élections ont finalement été fixées pour décembre 2018. Est-ce que ces scrutins vont-ils se tenir en décembre de cette année ?

Rien n’est sûr. Mokonda Bonza a indiqué qu’il y a démocratie lorsque le peuple s’exprime. Lorsqu’on l’empêche de s’exprimer, on le prive de démocratie et donc du changement. La RDC n’est pas un royaume où le fils succède au père au trône et ainsi de suite. La RDC est une république. Dans d’autres pays en Afrique, il y avait jadis des partis uniques. Mais actuellement, on voit le changement, et les anciens présidents sont là. Après avoir fini son mandat, un président laisse le pouvoir à quelqu’un autre au terme des élections. Mais pourquoi cela n’est pas possible en RDC ? Il faut que le peuple se lève pour recouvrir son droit de s’exprimer. Ce ne sont pas les Américains qui vont changer les choses ici. Ils viennent ici parce qu’ils ont besoin de nos richesses, le diamant, le cuivre, le coltan, de l’eau qui est devenu un enjeu très important. Le pays dispose de 50 % d’eau douce de l’Afrique. Mokonda a rappelé l’ouvrage de son collègue sénateur au Sénat, Modeste Mutinga, sur la guerre de l’eau qui pointe à l’horizon. Le pays est en danger et perdu de sa superbe en Afrique. Le Congolais -qui aujourd’hui fuit son pays- est objet de moquerie à travers le monde. Et pourtant hier, ce sont les étrangers qui affluaient en RDC.

Rejet du calendrier électoral

La CDC et la NIC rejette le calendrier publié par la Commission électorale nationale indépendante, a déclaré le sénateur Mokonda Bonza. « J’ai fait la proposition que les trente-deux délégués aux Discussions Directes au Centre Interdiocésain sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo puissent reviennent autour de la table pour revoir l’Accord du 31 décembre 2016 qui avait prévu, malgré des doutes, l’organisation de tous les scrutins présidentiel, législatifs et provinciaux le même jour. Et c’est le prétexte de la CENI qui prolonge l’organisation n’étant pas en mesure d’organiser tous les scrutins le même jour. J’ai donc proposé que ces votes soient séparés et qu’on donne la primauté à l’élection présidentielle car étant le plus important. Nous voulons qu’un changement s’opère au pays. Nous n’avons pas refusé le président Kabila qui est un fils du Congo, mais seulement en janvier 2018, il aura totalisé 17 ans comme président de la RDC ; et malgré toutes ces années, le pays va très mal. C’est un homme, il peut bien aller se reposer et qu’un autre fils du pays reprenne le tablier.

Quand la CENI publie le 5 novembre 17 le calendrier électoral, elle programme à nouveau l’organisation simultanée de l’ensemble des scrutins, le 23 décembre 2018. La NIC a de ce fait tenu une réunion rendue publique dans la presse pour rejeter catégoriquement ce calendrier ».

Par Enyimo M.

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