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Lynché dans le Kongo central : Ne Muanda Nsemi se détourne du pouvoir kabiliste
By johnson Keto On 11 sept, 2015 At 03:57 | Categorized As A la Une, Actualités, Politique | With 0 Comments

Lynché dans le Kongo central : Ne Muanda Nsemi se détourne du pouvoir kabiliste

 

 ne muanda nsemi1

 

Après avoir été caillassé dans sa province, le Kongo central, le gourou de Bundu dia Kongo devenu Bundu dia Mayala, a également décidé de se retirer de la politique active, laissant sa place à un de ses lieutenant, le député Mantezolo.

C’est le 5 septembre 2015, à travers le bulletin de son parti, « Kongo dieto » que Zacharie Bandiengila alias Ne Muanda Nsemi, a annoncé sa rupture avec le pouvoir de Kinshasa, qu’il a approché il y a peu et dont il était devenu un de fervents défenseurs des thèses.

Le « gourou » du mouvement politico-spirituel « Bundu dia Kongo » devenu « Bundu dia mayala » reproche au pouvoir kabiliste le refus de lever l’interdiction de son mouvement et de continuer à garder en prison, depuis près de cinq ans, ses adeptes arrêtés dans la foulée des évènements de 2009 dans l’ex-Bas-Congo.

Ne Muanda Nsemi, qui s’est dit déçu par l’attitude du pouvoir kabiliste qu’il aurait « sauvé du désastre » a également pris l’option de se retirer du jeu politique, laissant ainsi la charge du parti au député Mantezolo, qui en devient, par conséquent, le président national.

Le « leader de Congo pax » a, par ailleurs, regretté que le silence du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, au sujet des fameux deux millions de dollars qu’il aurait reçus de lui dans le cadre des consultations prédialogue tenues au mois de juin dernier au Palais de la Nation, ait pu entamer sa popularité au Kongo central où il a, par ailleurs, été caillassé.

Des prémisses d’une rupture

Le lynchage dont il a été l’objet le 16 août dernier à Moanda, au Kongo central, alors qu’il menait une campagne en faveur d’une nouvelle transition politique censée ouvrir la voie à un troisième mandat de Joseph Kabila à la tête du pays est vu, par beaucoup, comme l’élément qui a fait réfléchir le leader de « Bundu dia mayala ».

C’est donc, pour ces analystes, cette mésaventure vécue dans son fief du Kongo central qui a fait revenir ce député national de l’opposition à la raison. Ne Muanda Nsemi tient, en effet, la coalition au pouvoir à Kinshasa, responsable de tout ce qui lui est arrivé.

Dans ces lignes de son « journal de famille », le gourou, par des sévères remontrances, fait le constat selon lequel toutes les promesses qui lui ont été faites par le camp présidentiel n’ont jamais été tenues. Ne Muanda Nsemi attendait encore la libération promise des adeptes de son mouvement « Bundu dia Kongo », qui continuent à croupir en prison, alors que ce mouvement reste interdit d’activités et les dommages et intérêts, qui lui devaient être dus à la suite des tueries de ses adeptes en 2009 par les forces de l’ordre, sont restés lettre morte.

Dans les explications, Ne Muanda Nsemi, qui a argué que le régime de Kabila n’a rien fait pour lui, dément avoir reçu une quelconque somme du pouvoir, pour soutenir la thèse d’une transition de trois ans, afin de préparer les élections, alors qu’il avait été reçu en consultation au mois de juin dernier. « Le président Kabila, qui sait très bien qu’il ne m’a jamais donné un pareil montant d’argent, a préféré se taire, laissant ainsi au temps, le temps de détruire ma réputation », a regretté le gourou de Bundu dia mayala.

Député de l’opposition élu de la circonscription de Funa, à Kinshasa, Ne Muanda Nsemi est resté un opposant farouche au pouvoir de Kabila qui, après les événements de 2009 à Luozi, au Kongo central (Bas-Congo), lui a interdit d’arriver à son fief, voire de franchir la frontière de cette province, au lieu de lui retirer ses immunités et de l’arrêter, comme l’avaient proposé certaines épaules galonnées de la majorité au pouvoir de l’époque. Aux législatives de 2011, il s’est fait élire à Kinshasa et a gardé sa position contre le pouvoir kabiliste.

Reçu en consultation au Palais de la nation en juin dernier, Ne Muanda Nsemi a brusquement changé de cap et de fusil d’épaule, en soutenant urbi et orbi la thèse d’une transition de trois ans afin de permettre la préparation des élections démocratiques, crédibles et apaisées au pays. Cette position a été perçue par ses pairs de l’opposition et une grande frange de la population comme une trahison parce que, pour eux, le but final recherché était de donner au président Joseph Kabila, la possibilité de se représenter à la magistrature suprême. En campagne pour cette cause, il a été accueilli par des jets de pierres à Moanda, dans le Kongo central, mettant ainsi fin à ses « rêves » et, peut-être, à sa carrière politique.

Par Lucien Masidi Dianzenza (copyrights topafrica)

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