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La R.D Congo redevient le premier producteur et exportateur de cobalt mondial
By johnson Keto On 19 juin, 2013 At 12:59 | Categorized As A la Une, Eco & Finance | With 2 Comments

La R.D Congo redevient le premier producteur et exportateur de cobalt mondial

Avec des exportations en hausse de plus de 350 % en cinq ans, la RD Congo est devenue le premier producteur et exportateur de cobalt. Toutefois, ses capacités de raffinage restent à améliorer.Ses nombreuses applications industrielles font du cobalt l’une des huit matières premières stratégiques. Or la RD Congo concentrerait quelque 40 % des réserves mondiales de ce minerai, soit environ 2,14 millions de tonnes.

cobalt

Avec le regain de l’activité minière dans la province, ses exportations de cobalt ont fait un formidable bond, passant de 26168 tonnes en 2007 à 119341 tonnes en 2012, selon la division des mines et de la géologie du gouvernement provincial. De quoi confirmer le titre de la RD Congo devenue en quelques années premier producteur et premier exportateur mondial, très loin devant la Zambie et ses autres concurrents (Canada, Chine, Russie…).

Rejets

C’est à partir de 2009 que les exportations ont grimpé en flèche, dopées notamment par l’entrée en production de Tenke Fungurume Mining (TFM). Toutefois, les exportations de cobalt électrolytique (raffiné par électrolyse) et de concentrés de cobalt ne représentaient respectivement que 16 % et 8 % du total exporté l’an dernier.

Le raffinage pour obtenir du métal quasi pur a donc encore du chemin à faire, rares étant les compagnies à disposer pour le moment d’une unité de cobalt électrolytique. C’est le cas de Kamoto Copper Company (KCC), coentreprise contrôlée par le suisse Glencore. La matière première provient des rejets miniers des anciennes exploitations, qui renferment d’importantes quantités de cobalt, et des gisements de la copper belt (« ceinture de cuivre »).

En 2012, dans le top 10 des premiers exportateurs de cobalt contenu du pays, 6 compagnies se détachaient nettement, réalisant 87 % des exportations, selon la division des mines et de la géologie.

 En tête caracolaient TFM (25751 tonnes de cobalt contenu exportées) et KCC (24686 tonnes), suivis de Mutanda Mining (16703 tonnes), contrôlé par Glencore, et de Boss Mining (16421 tonnes), détenu majoritairement par le groupe kazakh Eurasian Natural Resources Corporation (ENRC).

Venaient ensuite Ruashi Mining (11290 tonnes), passé fin 2011 sous le contrôle du chinois Jinchuan (lire ci-dessous), ainsi que le Groupement pour le traitement du terril de Lubumbashi (11010 tonnes), une coentreprise entre le Groupe Forrest International et la Gécamines qui exploite une partie de l’accumulation des scories issues des activités métallurgiques, de 1924 à 1992, de l’Union minière du Haut-Katanga (UMHK), puis de la Gécamines.

Extension

La production de cobalt au Katanga devrait continuer de considérablement progresser. KCC prévoit d’en produire 30000 tonnes par an d’ici à 2015. De son côté, TFM, dont les réserves de cobalt pourraient être revues à la hausse, va également augmenter sa production avec l’agrandissement de sa mine et l’extension de son usine de traitement.

De même, la Société d’exploitation de Kipoi, partenariat entre l’australien Tiger Resources et la Gécamines, va bientôt disposer d’une usine de grande capacité, en cours de finalisation.

Nouvelle vague chinoise

Jusqu’à présent, les sociétés chinoises présentes dans la filière cuivre-cobalt au Katanga étaient nombreuses mais petites, sans grands gisements et achetant les minerais à des creuseurs pour alimenter leurs usines.

Seul se démarquait Congo Dongfang International Mining (CDM), avec une exploitation industrielle et une usine moderne.

Depuis l’an dernier, les choses ont changé avec l’acquisition par le chinois Minmetals de 95 % des parts du canadien Anvil Mining dans Anvil Mining Concentrate Kinsevere et celle de 75 % de Ruashi Mining par le groupe Jinchuan, à la suite de son rachat du sud-africain Metorex.

Selon la division provinciale des Mines, cette montée en puissance devrait se confirmer dans les prochains mois avec le projet de la China Railway Engineering Corporation de reprendre les parts détenues par ses compatriotes dans la Minière de Kalumbwe Myunga, la Compagnie minière de Luisha et Shituru Mining Corporate, pour créer une seule entité.

Une manière de pallier le retard de remboursement du prêt chinois (minerais contre infrastructures) qui devait être assuré par la production de la Sino-Congolaise des mines (Sicomines, joint-venture entre China Railway Group Limited, Sino hydro Corporation, Zhejiang Huayou Cobalt et la Gécamines), dont l’exploitation n’a pas démarré ? En attendant son entrée en production, le gisement de Sicomines reste néanmoins une valeur sûre.

Exploité depuis quatre ans, Tenke Fungurume est l’un des plus grands gisements au monde. Voyage au cœur d’un véritable empire.

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C’est dans la fameuse copper belt (« ceinture de cuivre ») congolaise, dans le district de Kolwezi, qu’est implanté le gisement de Tenke Fungurume Mining (TFM). La compagnie tire son nom des deux villes sur les territoires desquelles son projet est situé : celle de Tenke (à 70 km à l’est de Kolwezi) et celle de Fungurume (à environ 100 km à l’est de Kolwezi et 200 km au nord-ouest de Lubumbashi). Son royaume : une concession de quelque 1 600 km2 répartis sur une centaine de collines, formant, entre autres, les sites miniers de Tenke-Sefu-Fwaulu et de Kwatebala, ce dernier abritant l’usine hydro métallurgique de TFM.

Évaluées à 119 millions de tonnes de cuivre et de cobalt, les réserves de la concession sont parmi les plus importantes connues au monde. Et elles pourraient être revues à la hausse si la prospection engagée par TFM pour évaluer la minéralisation de ses gisements, notamment en cobalt, se révélait probante.

Associant l’américain Freeport-McMoRan Copper & Gold (FCX, 56 %), le canadien Lundin Mining (24 %) et la Générale des carrières et des mines (Gécamines, 20 %), TFM est devenu le poids lourd de la filière cuivre-cobalt dans la province et en RD Congo, devançant Mutanda ya Mukonkota Mining (Mumi) et Kamoto Copper Company (KCC), contrôlés par le suisse Glencore.

En effet, de 2009 à 2012, sa production est passée de 70000 tonnes à 157700 tonnes de cathodes de cuivre et de 2580 tonnes à 11700 tonnes d’hydroxyde de cobalt.

Située à l’est de Kolwezi, la concession couvre 1600 km2 sur une centaine de collines. Signée en septembre 2005, la convention minière liant TFM à l’État congolais a été « revisitée » en 2010. Au terme d’une longue et rude négociation, plusieurs points ont été revus au bénéfice de la partie congolaise dont l’augmentation des parts sociales de la Gécamines dans le joint-venture, qui sont passées de 17,5 % à 20 %.

Lancée en 2007, la première phase d’investissement, d’un montant d’environ 3 milliards de dollars (2,2 milliards d’euros), a porté sur la construction des infrastructures minières et de l’usine. Les premières productions ont commencé en 2009.

Mais TFM voit grand et a donc lancé une nouvelle phase d’investissement de 850 millions de dollars, en cours de réalisation, afin d’optimiser les installations et d’augmenter les capacités de la mine et des unités de traitement : mise à niveau du broyeur, acquisition d’un équipement minier supplémentaire, construction d’une nouvelle salle d’électrolyse, extension de l’usine de production d’acide sulfurique…

De quoi porter la capacité de broyage à 14000 tonnes de minerai par jour et augmenter d’environ 68000 tonnes par an la production de cathodes de cuivre.

Presque tous les travaux sont terminés, sauf l’extension de l’usine d’acide sulfurique, qui sera livrée en 2015. Grâce à ces investissements, dès cette année, la production de cathodes de cuivre devrait atteindre 200000 tonnes et celle ­d’hydroxyde de cobalt 15000 tonnes. À terme, l’usine de Kwatebala devrait produire 450000 tonnes de cathodes de cuivre par an.

Acquisitions

Dans la perspective d’étendre ses opérations à plusieurs gisements d’oxydes sur les collines de Fungurume ainsi que dans les zones nord et sud de Dipeta et Pumpi, situées sur sa concession, TFM envisage d’agrandir les installations de stockage de déchets miniers installées près de l’usine de traitement de Kwatebala. L’étude d’impact environnemental et social du projet a été confiée au sud-africain SRK Consulting.

En 2012, TFM a versé plus de 200 millions de dollars en impôts et taxes au Trésor congolais.

Pour aller vers plus de transformation et s’assurer un meilleur accès aux marchés du cobalt, les partenaires de TFM ont acquis OMG Kokkola Chemicals Oy, la raffinerie (située en Finlande) de l’américain Outokumpu Mining Group - qui s’est retiré de RD Congo en cédant les parts que sa filiale détenait dans le Groupement du terril de Lubumbashi.

Une acquisition, d’un montant de 355 millions de dollars, financée par FCX (70 %) et Lundin (30 %). Quelques 110 millions de dollars pourraient y être ajoutés d’ici à trois ans.

La nouvelle société, dont le capital est détenu par les trois partenaires de TFM, opérera sous le nom de Free-Cobalt. À l’instar d’autres compagnies minières du Katanga, qui subit, comme le reste du pays, les défaillances du réseau électrique, TFM s’est engagé à participer à la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Nseke, en partenariat avec la Société nationale d’électricité (Snel).

Le groupe a déjà financé, pour environ 140 millions de dollars, l’achat et la livraison de deux transformateurs en 2009, ainsi que la rénovation et la mise à niveau des lignes de transport d’électricité. Un crédit remboursable sur les prochaines factures.

Obligation contractuelle oblige, TFM investit aussi dans le développement communautaire. « Nous consacrons 0,3 % des revenus nets tirés de nos ventes de métal pour financer un fonds social communautaire géré par des représentants des communautés de Tenke et de Fungurume. Les contributions s’élèvent à 11,3 millions de dollars depuis le lancement de la production », explique le service de communication de Freeport.

Depuis le démarrage du projet en 2006, TFM, qui emploie actuellement 3000 personnes et fait travailler environ 4500 sous-traitants, dit avoir versé 717 millions de dollars (dont 201 millions pour l’exercice 2012) en impôts et taxes aux différents services publics.

 En 2014, TFM pourrait dégager des profits. Un bon point pour le Trésor congolais, auquel TFM devra payer un impôt sur les bénéfices, ainsi que pour la Gécamines, qui pourrait alors bénéficier de ses premiers dividendes.

Projets de ville

De moins de 30000 âmes en 2005, la population de Tenke Fungurume est aujourd’hui estimée à plus de 100000 habitants et pourrait passer le cap des 200000 d’ici à 2015.

 Pour faire face à tous les besoins qu’entraîne une telle croissance démographique et spatiale (logements, équipements collectifs et services de base : eau potable, électricité, gestion des ordures ménagères, etc.) et assurer un développement harmonieux de Tenke Fungurume, la réalisation d’un Plan de gestion du développement urbain (PGDU) pour une durée de quinze ans (2010-2025) a été confiée au bureau d’études français Groupe Huit.

Par Bobo Ingende (Top Africa Magazine)

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